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mai 15, 2020 - No Comments!

Co-vid… life within

Co-vid…

Vid

Vide comme les rues et les cafés, les salles de classes, les salles de spectacles, les stades, les salles de cinéma… Vide comme désormais le planning des projections  du Prix du gaz en festivals…Vide comme tous les festivals, tous les plateaux de tournage, toutes les coulisses de tous les théâtres du monde… Vide comme le verre qu’on aimerait tant voir à moitié plein!

Alors, vide comme le ciel, débarrassé des lignes d’avions, comme les rayons de farine parce que les gens ont à nouveau le temps de faire du pain, vide comme les centres commerciaux, vide comme le carnet de commande de l’OPEP, vide comme les pages qu’il nous reste à écrire à repenser la société que l’on veut laisser à nos enfants…

alors…

Co-

Comme collaboration, coopération, co-réalisation, collectif, co-production… Un nouveau projet est né de cet étrange arrêt mondial. Une oeuvre transmédia collective internationale avec des co-auteurs et des co-autrices des 5 continents, avec des co-créateurs et des co-créatrices interdisciplinaires qui cogitent aux conséquences du confinement et à ses effets collatéraux futurs… en construisant une oeuvre transmédia inédite…

 

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Porté par une équipe internationale,  ce nouveau projet en collaboration avec 9am media lab (USA) et suricata production (Espagne) est donc à suivre de très près… (oui pour ce genre de choses on peut encore)

 

 

 

mars 20, 2018 - No Comments!

Fantômes de la Belle Epoque… doublage

Deux cessions de doublage cette semaine au Studio de l’Ours, pour enregistrer les versions anglophones et germanophones des parcours Totemi Fantômes de la Belle Epoque… avec les comédiens Leonard Kocan et Raphaël Tschudi qui on (ré)incarné notre cher Pierre avec brio!

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janvier 17, 2018 - No Comments!

Resistance!

les regardiensv no billag

Alors qu’en Suisse le débat fait rage pour la sauvegarde de notre Bien Commun Audiovisuel attaquée par l’initiative #NoBillag, Les Regardiens s’engagent contre cette destruction de notre culture et de notre patrimoine commun.

Cette initiative propose de stopper et d’interdire définitivement tout service public audiovisuel. Cela veut dire arrêter net au premier janvier 2019 plus de 60 chaînes de radio et télévisions en Suisse qui n’auront pas de quoi survivre économiquement sans la redevance publique !!! Plus de 13500 emplois directs sont en jeu, sans compter tous les emplois indirects liés au médias de notre pays. Mais le problème va bien au-delà de ces emplois et des structures radio et télévision.

En effet, le pot commun provenant de la redevance audiovisuelle est la seule garantie de garder des points de vue locaux, suisses, forts et INDEPENDANTS! ( indépendants financièrement, mais également au niveau de ses points de vues. L’Etat n’ayant aucune ingérence dans les médias de service public de la SSR de part le système de collecte via un organisme indépendant (actuellement Billag, mais qui sera remplacé par Serafe). La redevance provenant d’un pot commun à tous les Suisses, elle est protégée de facto d’une mainmise trop importante d’investisseurs privés ou d’annonceurs tentés d’influencer les programmes.

L’initiative No Billag, propose de CHANGER LA CONSTITUTION SUISSE pour INTERDIRE toute redevance audiovisuelle par taxe ou impôt et supprime l’article obligeant les télévisions à fournir à tous un service public de qualité quelque soit le territoire suisse de diffusion!  (rappelons au passage que la Suisse compte pas moins de 4 langues nationales qui sont toutes, aujourd’hui, représentées par nos médias de service public).

En clair, ce que propose #NoBillag, c’est de détruire l’outil que les Suisses ont collectivement construit et alimenté depuis des années pour se raconter librement, afin de le vendre aux plus offrants (qui n’auront PLUS DE MISSION DE SERVICE PUBLIC!). Bonjour les fake news, la pub à foison toute les 10 minutes et les chaînes de programmes inutiles et peu chers comme les talkshows au contenu façon Hanouna! Ou pire, les programmes de propagande des partis X ou Y, les émissions de consommateurs sponsorisées par des marques intéressées… Bref, des points de vue biaisés dans l’intérêt des diffuseurs.
Est-ce vraiment imaginable de garder une démocratie directe dans ces conditions? De garantir un accès informatif neutre et culturel de qualité à tous ? NON.

On peut remettre en question la manière dont la redevance est prélevée, son montant, sa distribution, car tout n’est jamais idéal. Mais ne détruisons pas l’outil qui nous permet de nous raconter tous ensemble, sous l’influence fallacieuse de quelques ultra-libéraux intéressés à détruire notre Bien Commun à toutes et tous sous prétexte de ne payer que ce que l’on consomme.

Car, même sans télévision nous profitons toutes et tous au quotidien de l’influence de médias indépendants et neutres. Ceux qui nous informe de ce qui se passe chez nous et ailleurs chaque jour en 4 langues et ce, quelque soit notre lieu de vie en garantissant des informations neutres pour prendre nos décisions de vote, par exemple. Sans notre audiovisuel commun, il ne resterait que les chaînes privées ( sport et séries),  la presse écrite (malheureusement de plus en plus moribonde ou fusionnée dans de grands groupes ravis d’exercer leur influence, comme par exemple Christophe Blocher, qui a mis la main sur 25 journaux gratuits en Suisse-Allemande) ou Internet (la reine des fake news et autres théories du complot, alimentées par des pseudo sites journalistiques et des bloggers qui n’ont, contrairement aux journalistes, aucune formation journalistique qui présuppose de vérifier ses sources et de justifier ses informations) pour nous renseigner sur le monde. Mais surtout, nous n’aurions plus les moyens de donner notre avis, notre opinion, de débattre publiquement les questions posées par les votations: nous n’aurions plus les moyens de construire ensemble notre pays.

Une démocratie directe comme la Suisse ne peut se permettre de vendre au plus offrant son image, ses points de vue et son histoire ( la SSR gère la quasi totalité de nos archives télévisuelles)… sans risquer de perdre sa démocratie. C’est pour cela qu’il est essentiel de refuser cette initiative et de voter NON le 4 mars prochain.

N’oublions pas les mots de Tim Cook, patron d’Apple…

« Quand c’est gratuit, c’est vous le produit »

 

Pour en savoir plus: https://non-nobillag.ch

septembre 27, 2017 - No Comments!

L’aventure TOTEMI….

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Tout commence en septembre 2014. L’envie de raconter des histoires autrement lié à une visite au Musée d’Art et d’Histoire me donnent une idée… D’abord l’envie de lier réel et virtuel, de lier différentes époques tout en essayant une autre manière de raconter des histoires… ou l’Histoire…

Ensuite,  pour réaliser IRL ce qui n’était qu’une idée générale (des parcours IRL via une application),  je me suis mis en recherche de gens qui savaient faire ce que moi je ne savais absolument pas faire: de la programmation informatique!

Après quelques recommandations avisées, je rencontre donc Stoyan Gern et Jean-Bernard Rossel de Talk-to-me. On ne se connait pas, mais le contact passe immédiatement. Et c’est le début d’une très belle collaboration!  Rapidement, une véritable équipe complémentaire se crée pour développer un projet qui soit cohérent, ludique, efficace et multiforme…

Puis, s’ensuivent des mois de démarchages, de dossiers, d’attente, d’incertitudes, à tenter de convaincre, à chercher des financements, des gens qui croient au potentiel de la chose…

Petit à petit,  les choses avancent. Côté développement web, Stoyan et Jean -Bernard cernent plus précisément leurs envies: créer une véritable signalétique connectée! Et réalisent d’importants partenariats! Le petit concept local devient petit à petit un consortium d’entreprises plus large, dans lequel finit par entrer la confédération elle-même!

Ils cherchent ensuite des talents pour développer les autres facettes potentielles de l’application. Un designer: le talentueux Raphaël von Allmen ( avec lequel j’avais déjà eu la chance de collaborer sur le Tramoscope), une équipe de recherches historiques muséales cultissime, des entreprises spécialisées dans les technologies wireless passive responsive: EM marin. Ils embarquent également la HE-ARC et le grand 8 pour le développement et les contenus graphiques… Sous l’oeil avisé du coach platinn René Bart, les choses se mettent en place…

De mon côté, j’effectue de nombreuses recherches pour inclure et adapter le projet Totemi dans le projet touristique Neuchâtel à la Belle Epoque porté par Lena Brina de la ville de Neuchâtel et Tourisme neuchâtelois…

C’est finalement en août 2016, qu’on apprend que le projet pourra se mettre en place!  Trois parcours sont à créer pour inaugurer les Totemi: un parcours familial à Môtier, au Val-de-Travers, qui sera géré par cultissime et le grand 8, un parcours didactique au Lathénium et le parcours originel de toute cette aventure: un parcours scénarisé transmédia à Neuchâtel: Les Fantômes de la Belle Epoque…  La machine à recherches et écriture transmédia se met donc en route, pour mon plus grand bonheur: créant une nouvelle façon de raconter les histoires!

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Et un an plus tard,  l’adorable petit Totemi montre enfin sa trogne sur les murs neuchâtelois… prêt à échanger des informations ou… à vous raconter des histoires!

Fantômes de la Belle Epoque!, interprété avec brio par Raphaël Tschudi est quant à lui dans la boîte (ou plutôt dans le totemi!). La première Pierre de cette belle aventure humaine et créative est posée… espérons que cela ne fait que commencer!

A découvrir à Neuchâtel via l’application Totemi!! 

 

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Raphaël von Allmen, Orane Burri, Stoyan Gern et Jean-Bernard Rossel lors de l’inauguration des premiers Totemi en septembre 2017.