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décembre 01, 2016 - No Comments!

DUBLIN… un concept qui prend forme

 

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Je reviens une semaine plus tard, un storyboard sous le bras. Histoire de leurs faire comprendre le plus précisément possible ce que j’ai l’intention de faire. J’aimerais leur avis. Savoir si mon scénario leur parle, s’il est crédible ou s’il y a des choses qui les choquent…

A Tête de Ran, la moitié des résidents qui s’étaient inscrits ne sont finalement pas là. Mais cela fait partie du jeu lorsque l’on met en place un projet bénévole… car chacun est libre de ne pas vouloir continuer et tout est basé sur la bonne volonté des participants. C’est potentiellement plus difficile au niveau organisationnel, mais c’est aussi une manière de rééquilibrer les forces. Car sur ce film, tout le monde s’est engagé à travailler bénévolement. Le projet est donc redevable à tous de la même manière, quelque soit son rôle.

A Couvet, les choses sont différentes. Tout le monde est présent  sauf Omid, qui n’est pas là en début de séance pour aider à la traduction. Il faut donc mimer, dessiner et rire beaucoup pour réussir à faire comprendre des concepts très peu trouvables sur Google translate (merci la technologie moderne) comme un fondu enchaîné…  On refait plusieurs « lectures ».  N’étant pas musulmane, je leur demande si c’est choquant pour eux que je filme quelqu’un en prière, et s’ils seraient d’accord de le faire. On me laisse comprendre que les extrémistes intégristes ce sont ceux qu’ils ont fuit… et qu’ils ne trouvent rien de choquant dans le fait de filmer une prière si c’est fait avec respect… Le seul problème, disent-ils avec humour, c’est qu’il faut que le comédien se rappelle comment le faire bien !

En repartant, Zhara me demande une copie du storyboard pour que la famille puisse « répéter »…

Je sens que ça va être une belle aventure…

novembre 24, 2016 - Commentaires fermés sur DUBLIN… premières rencontres

DUBLIN… premières rencontres

Novembre 2016. Suite à une belle rencontre avec le responsable du service des migrations qui a été très ouvert au projet, je suis allé rencontrer les réfugiés des Centres de Premier Accueil de Couvet et de Tête de Ran, à moins d’une demi-heure de chez moi.

A Tête de Ran, le centre de premier accueil remplace un hôtel-restaurant où l’année dernière encore, j’avais l’habitude de manger des tartes après une ballade en raquettes.  C’est la première fois que je m’y rend depuis. Il a neigé, il fait froid. Il n’y a personne dehors. A l’intérieur, dans hall style chalet d’architecte triangulaire 70’s, c’est très calme. Première surprise : des affiches de « casting de film» clipart de clap en bannière annoncent mon arrivée dans tous les couloirs. Mais… il n’y a presque personne. Je croise un jeune homme qui m’indique les bureaux.

L’openspace administratif est immense et flambant neuf.  Je suis accueillie avec un sympathique café par la partie de l’équipe qui n’est pas en pause de midi… L’équipe de responsables, dont la moyenne d’âge doit se situer entre en dessous des 35 ans, m’explique que c’est l’heure où les résidents sont souvent dans leur chambre ou sont partis en ville. Le centre est isolé, un minibus leur permet d’aller à la gare des Geneveys deux fois par jour. L’équipe est toute neuve, comme le centre, mais semble déjà bien soudée. « Faut bien, c’est pas évident tous les jours de gérer autant de monde d’autant de cultures différentes ». Ils m’emmènent dans le réfectoire, incitant au passage plusieurs résidents à faire passer l’info. Ils connaissent le prénom de chacun et jonglent admirablement entre le mode cool et le mode responsable : les résidents ont leur âge…

La salle est pleine. Ce ne sont presque que des hommes.

Deuxième surprise: je m’attendais à rencontrer des Syriens, des Irakiens, des Erythréens… je fais presque le tour du monde en moins de 10 poignées de mains! Il n’y a pas plus efficace pour faire prendre conscience qu’un conflit ne s’arrête pas quand on cesse d’en parler dans les médias. Pas plus efficace pour vous remettre en douceur, mais avec fermeté, la réalité dans la tronche. Dans les pays en guerre civile médiatiquement démodés,  les chasses aux sorcières sont des rondes qui changent de sens à chaque prise de pouvoir et les comptes se règlent bien longtemps après les signatures de traités… Pas plus efficace non plus, pour vous rappeler qu’ailleurs, écrire un simple article comme celui-ci qui peut vous mettre des années en prison, quand ce n’est pas l’internement forcé ou simplement la pendaison. Un ailleurs qui change, qui se rapproche, qui nous rappelle qu’on est, nous non plus à l’abri de rien. N’est-ce pas chers amis Américains ?

On le sait tout cela. De loin. Et ça ne date malheureusement pas d’hier. Mais quand on rencontre les gens qui en sont directement victimes, c’est une toute autre Histoire… surtout quand ils ont presque tous mon âge, qu’ils ont les mêmes fringues et les mêmes smartphones… Des garçons et des filles qui pourraient être nos potes si on avait grandi dans la même région du monde. Ils sont étudiants, DJ, maçon, femme au foyer, garagiste, agriculteur, esthéticienne … Pas très difficile de se mettre à leur place…

J’essaie de noter tant bien que mal les prénoms (ou les noms?) farsi, kurdes, tamoul, éthiopiens, des gens intéressés par le projet.  Au total plus d’une dizaine, tous des hommes.

Je repars, la tête pleine de ces nouvelles rencontres et l’enthousiasme d’un projet qui prend corps…

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J’arrive au centre de Couvet. Autre ambiance.  La porte est ouverte. Deux jeunes érythréens avec des baudriers fluo encadrent des enfants pour les emmener à l’école de l’autre côté du village.  A l’entrée, trois grosses dames africaines sont entrain de préparer les produits de nettoyage pour laver le réfectoire en rigolant. Une volée de gamins multicolores m’accompagne jusqu’aux bureaux : un couloir d’immeuble locatif des années 80, flanqué de chambres transformées en bureaux. Aux murs gris déprimants, l’équipe a placardé des tableaux colorés, des dessins d’enfants et  des dizaines de photos des résidents prises lors des quelques sorties organisées par le centre. Un immense « MERCI » entouré de deux gros cœur remplis au stabylo rose a pris toute la place sur le panneau des informations.  Toutes ces bonnes ondes me guident vers l’équipe qui me reçoit chaleureusement.  Mais, il ne faut pas s’y tromper. « Si on fait ce qu’on peut pour égayer les choses en mode système D, c’est que les vies qui échouent ici sont souvent très difficiles ». Geneviève Felhbaum-Lahm, une femme dynamique aux yeux rieurs de la cinquantaine, m’emmène à la salle de cours de français. C’est là qu’elle a organisé une rencontre avec des résidents intéressés par le projet.

Il y a un mécanicien érythréen, toute une famille afghane et même… un jeune kurde réalisateur! Quelle chance ! J’essaie de lui expliquer que j’aimerais lui proposer de participer dans l’équipe technique ou de réalisation, mais l’enthousiasme s’éteint rapidement : il ne parle ni anglais, ni français et je ne parle ni turque ni kurde… sans traducteur, nous nous retrouvons donc dans l’impossibilité très frustrante de pouvoir nous comprendre, même sur des choses très simples. Et, étant donné les deadlines du projet, il serait trop compliqué et coûteux de mettre en place une traduction simultanée permanente pour travailler ensemble. On constate donc tous les deux que nous sommes dans une impasse. Comme il ne veut pas jouer  les comédiens, il n’y a plus rien à faire que se dire au revoir. Ou du moins, « à la prochaine ». Qui sait ?

Si la famille afghane parle encore très peu français, grâce à l’aide de leurs 4 enfants qui ont plus rapidement progressé, et à Omid, un autre résident arrivé depuis 11 mois, on arrive à communiquer un petit peu.

Zahra, la mère des 4 enfants, dont deux ados de 15 et 16 ans, a mon âge… elle était donc enceinte de sa première fille à l’âge de 17 ans. Je commence à comprendre qu’on a beau tous avoir un compte what’sapp bourré de photos de potes en mode selfies, sous les apparences, on est très loin d’avoir la même vie…

Une vie pleine de projets ou de projets impossibles à cause de différentes raisons politiques qui les ont poussés à partir. Non pas juste pour « migrer » et tenter leur chance dans un pays économiquement plus intéressant, comme on essaie de nous le faire croire si souvent, mais pour simplement sauver leur peau, leurs familles et leur avenir…

Je constate en discutant avec eux que l’histoire fictive que j’aimerais raconter leur parle beaucoup et qu’elle est effectivement, malheureusement, documentaire…

août 30, 2016 - Commentaires fermés sur Bienvenue à bord du Tramoscope!

Bienvenue à bord du Tramoscope!

Ca y est! Après plus de 6 mois de travail, 257 pistes images, 180 pistes son, et un nombre incalculable d’heures de colorisation et d’animation, de recherches et de plaisir à donner vie  à une place Pury rétro-imaginaire, « le Tramoscope » a été inauguré le 29 août dernier à Neuchâtel.

 

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A 9h du matin, la brasserie du Cardinal était donc pleine de politiciens, de journalistes et de tous les participants à ce projet multi culturel mettant en scène le Neuchâtel de la Belle Epoque. Entourant l’équipe de choc de tourisme neuchâtelois, Il y avait donc, entre autres, le sculpteur Tan Chen qui a réalisé deux statues inédites sur le quai Osterwald , le graffeur Kesh qui a entièrement réinvesti les murs de la société de navigation sur le port, le dramaturge Nicolas Yazgi et la rédactrice Julie Rothenbühler qui ont mis en mot les différents postes à travers la ville, l’agence Contreforme qui a géré l’identité graphique du parcours, le constructeur de décor de théâtre Serge Perret qui a réussi l’improbable de restaurer, découper et insérer à l’intérieur du kiosque de la place Pury un véritable wagon de tram de l’époque pour diffuser nos images, une dizaine de précieuses « petites mains » et de prestataire techniques sans lesquels rien n’aurait pu voir le jour, les guides qui seront chargés de mettre en valeur tout ce travail, et enfin,  le chef d’orchestre de toute cette aventure:  le scénographe Raphaël von Allmen. Ne manquait à l’appel que les peintres d’ A. Fresco, retenus loin de là,  qui ont réalisé plus de 15 personnages en trompe l’oeil disséminés désormais dans nos rues.

Discours et compliments ont agrémentés ce -très osé mais totalement local et assumé- croissant-absinthe inaugural matinal, avant que tout ce petit monde prenne la route pour visiter les postes les principaux, dont le Tramoscope…

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Premiers groupes de spectateurs…

Premières réactions live dans une jolie anarchie pleine de découvertes. Des  « Wow! » Des « Regarde là-bas! » Des « C’est pas le vieux vapeur qu’on entend? »,  » Y ‘a même les Armourins! Ils existaient déjà à cette époque? « , « Papa? Il fait quoi le monsieur sur le lampadaire? »  » Oh regarde, y’a des fées!!!!! »  » On dirait mon arrière grand-mère! » … Pari réussi! Dans la joie et la bonne humeur, les petits et les petits à l’intérieur des grands ont les yeux qui brillent et le sourire de la magie qui opère… un moment magnifique!

Et, cerise sur le gâteau, la plus belle des récompenses à la fin de chaque groupe:  » On peut refaire un tour?!!! »

De quoi être comblée! Et une très belle récompense pour ce super travail d’équipe ( Merci encore Jean Depierraz pour l’animation et Théo Viroton pour le son). A découvrir désormais au coeur de la ville de Neuchâtel en vous inscrivant auprès de Tourisme neuchâtelois.

 

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Merci Iori Stéphano pour la photo in situ.  Et pour ceux qui veulent en voir un tout petit peu plus, avant de le découvrir en vrai, Canal Alpha était aussi par là…

mars 14, 2016 - No Comments!

Projection de Nettoyeurs de Guerre à l’ABC

Hier soir avait lieu à la Chaux-de-Fonds la Première neuchâteloise de Nettoyeurs de Guerre.

Elle a eu lieu à l’ABC et pour cette raison cette soirée fût deux fois spéciale.

Premièrement, parce que cette salle est déjà pleine d’histoire… C’est là que j’y ai rencontré la productrice du film, Florence Adam, pour la première fois, c’est là également que pour la première fois NON a été projeté en public, qu’Armes Fatales a été projeté sur grand écran, et que j’ai également découvert nombre de films magnifiques, grâce à une programmation indépendante, ciselée et pertinente. De plus, et c’est suffisamment improbable pour être retenu: c’est la seule salle au monde qui a projeté 4 de mes films! Une salle à laquelle je suis particulièrement attachée donc, et qui porte en elle tous ces différents moments de bonheur auxquels la soirée d’hier n’a pas fait exception.

Et pour cause! ( et c’est la seconde raison de la spécificité de cette soirée) La salle d’hier soir était presque comble, remplie d’inconnus, mais aussi et surtout de connaissances et d’amis, dont certains entendaient parler du film depuis des années. Un public particulier donc, car c’est toujours un moment intense, lorsque l’on présente à un public proche, la finalité de son travail. On attend avec impatience leur avis, eux qui peuvent parfois même comparer avec les films précédents, analyser en connaissance de cause, critiquer en détail… On est touché qu’ils soient là, présents. Fidèles au poste pour certains. On a peur de décevoir… la pression est grande. A tel point que la photo de la salle qu’on a volée en présentant le film avant la projection est complètement floue…

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C’est pas grave, c’est l’intention qui compte (mais heureusement, y a une pote au premier rang qui a décidé d’immortaliser la chose et qui tremble un peu moins ( Merci Margot!).

La lumière s’éteint et le joli film surprise offert par la production ouvre les feux.  « La petite pouce », réalisé par Chaïtane Conversat et co-produit par les productions JMH. Un court métrage d’animation réalisé  en sable… un travail de titan pour 9 minutes de pure poésie. Puis, c’est à Nettoyeurs de Guerre…

La projection se passe, les gens applaudissent, la lumière se rallume. Une bonne partie de l’équipe a fait le déplacement, et ça fait plaisir de les avoir à ses côtés pour partager le moment d’échange, si précieux, avec les retours public. Plus d’une heure de discussion! On a de la peine à s’arrêter, on sait que c’est peut-être une des dernières occasions de partager tout ça avec la production, les techniciens, les intervenants, le public…

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Et puis après, tout va trop vite. On est heureux de partager cette soirée avec tous ceux qui sont là. On aimerait prendre le temps de parler avec chacun, de récolter chaque remarques, de noter chaque impression. Mais il est tard, et on ne peut pas faire attendre tout le monde. Alors on papillonne comme on peut entre les différents groupes, entre les différents débats. On picore quelques bribes de conversations sans avoir le temps de s’y plonger… et soudain il est l’heure de partir… Déjà…

Alors s’installe ce sentiment étrange de nostalgie et d’occasion manquée, mêlé de bilan trop confus, d’excitation et de joie que bien des nouveaux mariés ont dû connaître une fois les invités partis.  Les heures passent, avec quand même quelque part au fond de soi une sensation d’inachevé bizarre…

Et au milieu de la nuit, entre deux sommeils, la révélation!!

« Damned! J’ai oublié de leur dire que le film passe le

4 avril prochain dans le doc du Lundi sur RTS2… « 

janvier 30, 2016 - No Comments!

Nettoyeurs de Guerre à Soleure

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La semaine dernière, Nettoyeurs de Guerre était présenté aux 51èmes journées de Soleure. Une première devant le public du festival, principalement germanophone, mais aussi francophone, toujours cinéphile et parfois bien sûr, professionnel… Une première particulière donc, qu’on attend, impatiente, pour entendre les premiers retours de la branche, les premières critiques des spectateurs avertis, rôdés, festivaliers… La réaction de cette salle est donc toujours écoutée avec une attention très particulière. Elle se doit donc d’être pleine et expressive pour ne pas plonger l’auteure du film dans un vague à l’âme de doutes et de remises en questions plus ou moins long en fonction de sa disposition à prendre du recul…

Mais ce samedi-là -catastrophe!- Il faisait un temps magnifique!  Et pour couronner le tout, la neige si attendue depuis des mois, était finalement richement tombée sur les cimes la semaine précédente ! Le public avait donc de réels arguments pour ne pas venir s’enfermer dans les salles obscures. De plus, le film étant uniquement en Français, les gens croisés dans la rue tous germanophones ou presque et la programmation parallèle dans les autres salles des plus intéressantes, j’étais donc déjà entrain de me faire une raison, lorsque j’ai rejoint le Palace à l’heure de la projection.

Et là, heureuse surprise, la salle était aux trois quarts pleine… sans compter le balcon, qui affichait presque complet! La quasi totalité de l’équipe du film ayant fait le déplacement pour l’occasion, j’étais plus que soulagée de voir qu’ils auraient une belle salle pour leur première sur grand écran. Et quelle salle! Attentive à la moindre touche d’humour  et qui ne se prive pas pour l’exprimer! Une salle qui rit… souvent… Un cadeau magnifique! Et rare, vu les sujets abordés dans mes films précédents. Une expérience touchante, qui m’a donné envie de réitérer la chose…

Puis, comme souvent en festival, la discussion post film n’a pas pu s’étirer bien longtemps. Mais, ce fût tout de même l’occasion de faire monter sur scène la plupart des membres de l’équipe du film, grâce auxquels ce projet à pu devenir ce qu’il est aujourd’hui et de les remercier publiquement pour leur engagement et leur professionnalisme. Un beau moment de festival. Merci!

( et merci à Théo, Delphine et Anette pour les photos…)

novembre 30, 2015 - No Comments!

AVANT-PREMIERE NETTOYEURS DE GUERRE A TAVANNES

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Dimanche 29 novembre 2015.

Dehors, il pleut de la neige mouillée, poussée par des bourrasques décidées à enlever coûte que coûte les dernières feuilles restantes. Les routes oscillent entre le blanc et le gris, entre l’automne pluvieux et l’hiver assumé. Un temps de tempête, un temps à ne pas mettre un pied dehors!  Un temps merveilleux pour s’enfermer, bien au chaud, dans une salle de Cinéma…

La salle du Royal est donc comble ce dimanche, comble d’habitants curieux de découvrir l’envers du décor de cette fondation bien connue de la commune. Et,  – très belle surprise!-, comble aussi de quelques braves Neuchâtelois, Jurassiens ou encore Vaudois qui ont bravés courageusement l’état des routes pour venir découvrir le film sur grand écran jusqu’à Tavannes!!

Ce fût donc une très belle avant-première, toute simple et toute pleine de jolie surprises venues d’un peu partout.  L’occasion aussi de parler du documentaire avec Frédéric Guerne, et tous ces premiers spectateurs-pionniers, curieux d’en apprendre encore plus sur ce qu’ils venaient de découvrir dans le film. Un premier échange direct ( si rare et si précieux) entre le public et son travail. Le tout accompagné chaleureusement par les bénévoles de la coopérative du Royal…

Un beau moment de Cinéma… Merci!