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octobre 26, 2021 - No Comments!

TABOU en festival sur grand écran le 7 novembre 2021

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Plus de 10 ans après sa sortie,  et 20 ans après la mort de Thomas, TABOU est toujours prégnant d’actualité. Les temps ont changés, les réseaux sociaux, les smartphones, même la 3G n’existaient pas encore à l’époque du film. Le cyberharcèlement, l’anxiété climatique, le covid-19 et ses confinements non plus…  Les tours du Wallstreet Center étaient encore debout, le changement climatique était un concept éloigné et nié, les complots de tous bords se limitaient à des cercles sans grande caisse de résonance, on s’envoyait des fax… On était encore au 20ème siècle. Un autre monde. Mais les questions et les doutes légitimes sur le sens de la vie sont intemporels… et le précieux témoignage de Thomas permet toujours aujourd’hui de briser ce TABOU qui effraie tant.

TABOU sera donc projeté le dimanche 7 novembre dans le cadre de l’excellent et courageux festival Toussaints de Lausanne qui aborde la thématique absolument essentielle à discuter: le suicide des jeunes. Une occasion rare de voir le film sur grand écran. Conférences, discussions, témoignages, films, rencontres… Il est temps de (re)mettre la question sur la table et d’en parler ouvertement à la génération des jeunes qui s’est retrouvée particulièrement malmenée par la crise sanitaire. Bravo à toute l’équipe du festival de prendre cette problématique à bras le corps. En ces temps covidiens, il est plus qu’urgent d’ouvrir le dialogue, de partager, d’écouter et de prendre au sérieux les mal êtres des jeunes.

Pour voir le programme c’est par ici: https://toussaints-festival.ch

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novembre 18, 2015 - No Comments!

TABOU au VINATIER de LYON

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Hier Tabou a été présenté lors des 5èmes Journées Cinéma et Psychiatrie du Vinatier, à Lyon. Le plus grand hôpital psychiatrique de France accueillait durant 4 jours des films liés aux problématiques de la psychiatrie et débattait avec les professionnels de la santé mentale, les proches, les patients et les réalisateurs des films de questions comme l’autisme, la relation mère-enfant, le suicide, ou encore les personnes âgées. Une plongée dans le monde de ceux que l’on ne rencontre d’ordinaire qu’en temps de crise, ou parce que la maladie mentale touche à l’un de nos proches. Un échange intéressant entre la vie civile et la vie d’hôpital, entre deux mondes qui ne font d’habitude que se croiser et qui, là, prenaient le temps, essentiel, de la rencontre.

Il a été particulièrement intéressant de voir aussi qu’en 7 ans, date de la sortie de Tabou où j’ai commencé à intervenir dans les milieux des professionnels de la santé mentale, les mentalités changent.  Ce qui semblait être révolutionnaire à l’époque, aller rencontrer les lycéens sur leur territoire pour leur parler de suicide, est aujourd’hui devenu une logique de bon sens et est appliquée de manière intelligente et sensée. Avec des résultats tout à fait positifs. Plus on en parle, plus on a des chances d’éviter qu’une tentative d’appel à l’aide ne se transforme en mort véritable.

Plus personnellement, apprendre que Tabou est toujours et souvent utilisé dans les services de formations aux personnes susceptibles d’être confrontées au suicide des jeunes a été une fois de plus un cadeau magnifique. Qu’il puisse servir à aider… quelle plus belle récompense pour le portrait de cette terrible descente aux enfers? La vie plus forte que la mort. Une phrase qui sonne particulièrement juste en ces temps troublés…