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août 09, 2022 - No Comments!

LE PROCES saison estivale 2022 terminée

Que de bonheur! Une météo et un public au top! Des comédiens investis, inventifs, drôles, un peu dingue aussi parfois… ! Prenant à parti, le public, les badauds, les arbres et même… les papillons! Merci Gilles Tschudi et Nasstasja Tanner ( et Carine Martin pour la saison hivernale) d’avoir faits de Louise de Serval et Léopold Boisgentil des personnages attachants, cinglants ou tranchants inoubliables! Merci Hervé Broillet, pour les costumes magnifiques qui nous ont permis sans effort de voyager dans le temps!

Et surtout un merci spécial à mon  » partner in crime » co-porteur du projet, metteur en scène, co-producteur, et bien plus encore, Raphaël Tschudi, qui a su faire ressortir le meilleur de chacun-e, des interprètes au texte, sans oublier les lieux incroyables dans lesquels tout se joue (l’esplanade et le cloître de la Collégiale de Neuchâtel), qu’il su mettre en valeur, tout en gérant à merveille tout le travail de l’ombre… avec la complicité de Delphine Guillet.

On le dit pour toute pièce de spectacle vivant, mais la configuration spécifique du Procès-1848 a particulièrement été propice à créer, à chaque fois quelque chose de totalement unique!

Certains publics ont ainsi vécu des verdicts tranchés, d’autres un suspens haletant ( menant même une fois au 50/50!),  certains encore des retournements de situation in-extremis!

Mais au-delà des rires ( parfois fous, parfois jaunes ou grinçants), et de la présence toujours nombreuse du public ( déjà plus de 1000 spectatrices et spectateurs), ce sont surtout les retours de ce derniers qui ont été de merveilleux cadeaux!  Des retours riches en réflexions: la Démocratie, oui, mais à quelle condition? Pourquoi? Comment? Quel bonheur de constater que Le Procès-1848 a réellement joué le rôle pour lequel nous avons créé le projet : (re)prendre conscience de nos racines communes, créer de la discussion sur notre système politique : ses bases précieuses, mais aussi ses limites, ses dangers, ses paradoxes et ses failles… Une manière d’impliquer directement le public dans des questionnements à la fois historiques et contemporains qui semble lui avoir plu. Quoi de plus motivant pour nous donner envie d’aller plus loin? C’est donc la tête remplie de tous ces merveilleux instants, que nous allons tenter de poursuivre ce nouveau chemin…

Encore un immense merci à toutes celles et ceux qui nous soutiennent dans cette aventure et sans lesquels rien n’aurait été possible!

 
La presse en parle
 

juin 21, 2022 - No Comments!

LE PROCES-1848 REPRISE tous les week-ends de Juillet

LE PROOCES reprise light
Très heureuse d’apprendre que grâce à vos présences et votre engouement lors de la première saison de mars- SOLD OUT de la première à la dernière représentation!!!- La pièce #leprocès1848 sera reprise tous les SAMEDIS et DIMANCHES de JUILLET sur le parvis de la Collégiale de Neuchâtel! Un grand merci à l’Association pour la Collégiale de permettre cette reprise estivale et bienvenue dans l’équipe à Nastassja Tanner qui nous fera l’honneur d’incarner Madame de Serval!
Les réservations sont dors et déjà ouvertes sur www.leproces.ch! "</p

avril 10, 2022 - No Comments!

LE PROCES-1848 quelques images de Mars

février 23, 2022 - No Comments!

LE PROCES

 

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On y est presque! Plus que quelques jours de répétitions avant la première du PROCES!!!

Mais qu’est-ce que ce projet sans caméra ni banc de montage?

Né en 2020 à l’initiative de Raphaël Tschudi, Le Procès est un parcours théatral historique en vieille ville de Neuchâtel.

C’est en pleine pandémie, que Raphaël Tschudi a eu l’idée de lancer une visite historique théâtrale sur la colline du château et de la collégiale de Neuchâtel. Une manière vivante de découvrir notre patrimoine et notre histoire, tout en pérennisant des emplois pour les actrices et acteurs culturels locaux. Collaborant régulièrement ensemble et étant complémentaires dans nos différents domaines ( l’écriture et la recherche documentaire d’un côté,  l’interprétation et la production culturelle de l’autre), c’est donc assez naturellement  que  La Cie Le Préfixe & Les Regardiens se sont donc mis au travail. Faire découvrir l’histoire de manière vivante, oui, mais quelle partie?  C’est alors qu’ont surgi deux événements qui ont radicalement pointé du doigt la Révolution de 1848: la prise du Capitole par les supporters de Trump et autres complotistes Quanon et l’arrosage de peinture rouge de la statue de David de Pury (lors des manifestations black lives matter).

 

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(AP Photo/Manuel Balce Ceneta)

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 © Sophie Winteler – www.arcinfo.ch

L’une violait symboliquement la Démocratie, l’autre remettait en question les valeurs d’une société construite sur l’exploitation d’autres peuples et l’extraction de richesses à l’autre bout du monde. Les débats étaient vifs: fallait il déboulonner la statue? Expliquer la chose? remettre dans le contexte de l’époque? La Ville de Neuchâtel et le MAHN  ( musée d’art et d’histoire) ont pris la question très au sérieux et, de concert avec les personnes concernées directement par cette remise en question, ont trouvé des solutions pour assumer ce passé peu glorieux. Désormais la question du commerce triangulaire est intégrée à l’exposition permanente du  MAHN. Une réponse intelligente et constructive à l’inverse de la cancel culture, qui tend à faire du révisionnisme pour éviter de blesser différentes sensibilités.

De même, au lieu de juger les « complotistes de Trump » comme des fous, peut être est-il plus dans l’intérêt général de se poser la question de savoir comment et pourquoi cela est arrivé. Les débats violents concernant la vaccination au Covid19, ont démontré que cela ne concerne pas qu’une poignée d’hommes blancs américains, mais que le doute et la remise en question de nos valeurs actuelles et de nos institutions est bien plus largement partagée. Et la crise environnementale qui arrive ne va qu’exacerber ces sentiments.

Aussi, dans une période aussi troublée, était-il intéressant de se poser la question: mais d’où viennent ces valeurs aujourd’hui remises en question ? La Démocratie arrive-t-elle à ses limites? Ou doit-elle s’ajuster à une époque où la transparence et la communication apportent, pour le meilleur comme pour le pire, de nouvelles donnes ? Et si nous mettions la question sur la table?

C’est ainsi qu’est né l’idée du PROCES. Il s’agit non pas ( uniquement) de présenter des faits historiques, mais d’inclure le public dans une réflexion sur l’histoire et les valeurs qu’elle transporte, transforme, perpétue. La Révolution de 1848 est un moment charnière dans notre histoire locale, suisse et Européenne, mais surtout un gigantesque changement de mentalité dans la société.

L’idée a donc été de faire raconter cette révolution et ces changements de valeurs par deux personnages au point de vue opposés: un républicain démocrate et une royaliste attachée aux valeurs de l’ancien régime. Une immersion interactive dans lequel le public est impliqué directement, pour mieux comprendre les conditionnement politiques, rhétoriques et moraux qui influencent nos décisions. Une pièce de théâtre oui, mais surtout un outil pédagogique vivant et complémentaire pour toutes celles et ceux qui s’intéressent à cette époque et donc à la nôtre…

Car, comme dit l’adage africain: » Lorsque tu ne sais pas où tu vas, regarde d’où tu viens »

Un grand merci à toutes celles et ceux qui ont cru au projet et nous ont soutenus dans cette démarche et à l’équipe créative magnifique qui lui a donné vie!

Le Procès aura donc lieu tous les week-ends-ends de mars à 14h à l’esplanade de la collégiale ( à l’angle sud ouest)du parvis, face à la Tour des prisons). 

 

 

 

Réservations sur leproces.ch

ou directement au bureau de  l’office du tourisme

 

LE PROCES

Avec : Carine Martin et Gilles Tschudi
Mise-en-Scène : Raphaël Tschudi
Texte et recherche historique : Orane Burri
Costumes : Hervé Broillet
Maquillage et Coiffure : Noelia Dejesus
Photo : Samuel Monot
Graphisme : Les Regardiens
Consultant Historique: Olivier Silberstein SHAN
Consultante adaptation théâtre de rue : Jennifer Wesse CCHAR

octobre 04, 2020 - No Comments!

Avant-Première à l’ABC

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Photo Aardvark Films

Ca y est, c’est le début de la tournée des avant-premières pour Le Prix du Gaz-une résistance citoyenne.

Le centre culturel de l’ABC de la Chaux-de-Fonds a eu la primeur de la première projection. Un lieu qui me tient à coeur pour plusieurs raisons, mais principalement parce que c’est la salle dans laquelle je crois que j’ai vu tous mes films projetés sur grand écran! C’était donc une belle ouverture que de commencer par l’ABC, avec sa direction chaleureuse, ses aficionados passionné-e-s, et son bistrot chaleureux pour partager les premiers retours spectateurs. Mais, l’avant première étant particulièrement en avance sur la sortie officielle, nous n’avions pas encore de médias pour parler du film, peu de temps pour poser des affiches et presque uniquement les réseaux sociaux pour attirer du monde… J’étais donc assez stressée à l’idée de retrouver une salle potentiellement clairsemée. L’éblouissant soleil qui avait décidé de sortir après des semaines de grisaille ce matin là, a d’ailleurs définitivement mis en berne mon optimisme pourtant assez tenace…  et pourtant! Pourtant, 50 personnes ont bien voulu quitter ce magnifique soleil pour venir découvrir le film en salle. Certains parfois venus de loin pour être présents pour cette « première ». Quelle belle surprise dans une période marathon où tout semble fait dans l’urgence!

Merci chers premiers spectateurs et spectatrices, d’avoir répondus présents, d’avoir été généreux et enthousiastes comme vous l’avez été…. d’avoir été touchés par ce combat citoyen, d’avoir trouvé des résonances avec vos propres aspirations, d’avoir envie d’en parler autour de vous! C’était vous le véritable soleil de cette journée! Merci de votre précieuse présence. Et merci à Virginia Catin du collectif citoyen NON AUX FORAGES DANS LE VAL DE TRAVERS et Serge Santiago des verts de m’avoir accompagnée pour répondre aux question du public. Merci aussi aux verts, d’avoir participé à l’organisation de cette séance si particulière.

janvier 17, 2018 - No Comments!

Resistance!

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Alors qu’en Suisse le débat fait rage pour la sauvegarde de notre Bien Commun Audiovisuel attaquée par l’initiative #NoBillag, Les Regardiens s’engagent contre cette destruction de notre culture et de notre patrimoine commun.

Cette initiative propose de stopper et d’interdire définitivement tout service public audiovisuel. Cela veut dire arrêter net au premier janvier 2019 plus de 60 chaînes de radio et télévisions en Suisse qui n’auront pas de quoi survivre économiquement sans la redevance publique !!! Plus de 13500 emplois directs sont en jeu, sans compter tous les emplois indirects liés au médias de notre pays. Mais le problème va bien au-delà de ces emplois et des structures radio et télévision.

En effet, le pot commun provenant de la redevance audiovisuelle est la seule garantie de garder des points de vue locaux, suisses, forts et INDEPENDANTS! ( indépendants financièrement, mais également au niveau de ses points de vues. L’Etat n’ayant aucune ingérence dans les médias de service public de la SSR de part le système de collecte via un organisme indépendant (actuellement Billag, mais qui sera remplacé par Serafe). La redevance provenant d’un pot commun à tous les Suisses, elle est protégée de facto d’une mainmise trop importante d’investisseurs privés ou d’annonceurs tentés d’influencer les programmes.

L’initiative No Billag, propose de CHANGER LA CONSTITUTION SUISSE pour INTERDIRE toute redevance audiovisuelle par taxe ou impôt et supprime l’article obligeant les télévisions à fournir à tous un service public de qualité quelque soit le territoire suisse de diffusion!  (rappelons au passage que la Suisse compte pas moins de 4 langues nationales qui sont toutes, aujourd’hui, représentées par nos médias de service public).

En clair, ce que propose #NoBillag, c’est de détruire l’outil que les Suisses ont collectivement construit et alimenté depuis des années pour se raconter librement, afin de le vendre aux plus offrants (qui n’auront PLUS DE MISSION DE SERVICE PUBLIC!). Bonjour les fake news, la pub à foison toute les 10 minutes et les chaînes de programmes inutiles et peu chers comme les talkshows au contenu façon Hanouna! Ou pire, les programmes de propagande des partis X ou Y, les émissions de consommateurs sponsorisées par des marques intéressées… Bref, des points de vue biaisés dans l’intérêt des diffuseurs.
Est-ce vraiment imaginable de garder une démocratie directe dans ces conditions? De garantir un accès informatif neutre et culturel de qualité à tous ? NON.

On peut remettre en question la manière dont la redevance est prélevée, son montant, sa distribution, car tout n’est jamais idéal. Mais ne détruisons pas l’outil qui nous permet de nous raconter tous ensemble, sous l’influence fallacieuse de quelques ultra-libéraux intéressés à détruire notre Bien Commun à toutes et tous sous prétexte de ne payer que ce que l’on consomme.

Car, même sans télévision nous profitons toutes et tous au quotidien de l’influence de médias indépendants et neutres. Ceux qui nous informe de ce qui se passe chez nous et ailleurs chaque jour en 4 langues et ce, quelque soit notre lieu de vie en garantissant des informations neutres pour prendre nos décisions de vote, par exemple. Sans notre audiovisuel commun, il ne resterait que les chaînes privées ( sport et séries),  la presse écrite (malheureusement de plus en plus moribonde ou fusionnée dans de grands groupes ravis d’exercer leur influence, comme par exemple Christophe Blocher, qui a mis la main sur 25 journaux gratuits en Suisse-Allemande) ou Internet (la reine des fake news et autres théories du complot, alimentées par des pseudo sites journalistiques et des bloggers qui n’ont, contrairement aux journalistes, aucune formation journalistique qui présuppose de vérifier ses sources et de justifier ses informations) pour nous renseigner sur le monde. Mais surtout, nous n’aurions plus les moyens de donner notre avis, notre opinion, de débattre publiquement les questions posées par les votations: nous n’aurions plus les moyens de construire ensemble notre pays.

Une démocratie directe comme la Suisse ne peut se permettre de vendre au plus offrant son image, ses points de vue et son histoire ( la SSR gère la quasi totalité de nos archives télévisuelles)… sans risquer de perdre sa démocratie. C’est pour cela qu’il est essentiel de refuser cette initiative et de voter NON le 4 mars prochain.

N’oublions pas les mots de Tim Cook, patron d’Apple…

« Quand c’est gratuit, c’est vous le produit »

 

Pour en savoir plus: https://non-nobillag.ch