décembre 01, 2016 - No Comments!

DUBLIN… un concept qui prend forme

 

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Je reviens une semaine plus tard, un storyboard sous le bras. Histoire de leurs faire comprendre le plus précisément possible ce que j’ai l’intention de faire. J’aimerais leur avis. Savoir si mon scénario leur parle, s’il est crédible ou s’il y a des choses qui les choquent…

A Tête de Ran, la moitié des résidents qui s’étaient inscrits ne sont finalement pas là. Mais cela fait partie du jeu lorsque l’on met en place un projet bénévole… car chacun est libre de ne pas vouloir continuer et tout est basé sur la bonne volonté des participants. C’est potentiellement plus difficile au niveau organisationnel, mais c’est aussi une manière de rééquilibrer les forces. Car sur ce film, tout le monde s’est engagé à travailler bénévolement. Le projet est donc redevable à tous de la même manière, quelque soit son rôle.

A Couvet, les choses sont différentes. Tout le monde est présent  sauf Omid, qui n’est pas là en début de séance pour aider à la traduction. Il faut donc mimer, dessiner et rire beaucoup pour réussir à faire comprendre des concepts très peu trouvables sur Google translate (merci la technologie moderne) comme un fondu enchaîné…  On refait plusieurs « lectures ».  N’étant pas musulmane, je leur demande si c’est choquant pour eux que je filme quelqu’un en prière, et s’ils seraient d’accord de le faire. On me laisse comprendre que les extrémistes intégristes ce sont ceux qu’ils ont fuit… et qu’ils ne trouvent rien de choquant dans le fait de filmer une prière si c’est fait avec respect… Le seul problème, disent-ils avec humour, c’est qu’il faut que le comédien se rappelle comment le faire bien !

En repartant, Zhara me demande une copie du storyboard pour que la famille puisse « répéter »…

Je sens que ça va être une belle aventure…

Published by: Orane Burri in Uncategorized

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